Un cap
Un mois et demi que j’ai arrêté la prise d’antidépresseurs. Ça a été difficile les trois premières semaines surtout, j’ai eu énormément de vertiges, des tremblements, de sueurs froides… Et puis petit à petit ces effets se sont estompés et pendant mes vacances je me suis détachée de tout ça, je me suis sentie libérée de ce traitement.
Ne subsiste que des difficultés pour dormir : j’ai des insomnies quasiment toutes les nuits, je me réveille vers une heure du matin. Soit je prends ma tablette pendant une demi-heure et la fatigue me retombe dessus, et dans ce cas, youpi j’arrive à me rendormir. Soit rien n’y fait et là c’est terrible, je vais cogiter pendant des heures. Tout y passe : mes angoisses, le passé, la maladie, la mort, l’avenir, les questions restées sans réponse… Je cherche la faille, l’erreur que j’ai pu commettre. Je me refais le film dans tous les sens. Mon cerveau est en ébullition, je me taperais la tête contre les murs pour arrêter de réfléchir !
Pour autant il faudra bien que cela cesse, sinon la fatigue va s’accumuler… Je n’ai pas envie de remplacer les antidépresseurs par des somnifères ! ça serait le comble !
Un cap de passé donc… Pas le plus difficile, je sais pertinemment que c’est maintenant, avec la rentrée, le changement de rythme, l’automne qui va arriver, qu’il va falloir tenir le coup, ne pas se décourager, ne pas se laisser submerger par les émotions négatives, chasser la tristesse qui parfois m’envahit sans que je n’y prenne garde.
Même si parfois un rien me touche, même si je me sens encore fragile, j'espère être en bonne voie et relever le défi de cette nouvelle rentrée !
Trouver le positif, apprécier les petites choses, ne pas se pourrir la vie pour des conneries, rester calme, respirer... sourire...
FAUVE ≠ LES HAUTES LUMIÈRES