Ce samedi, je me suis challengée : repeindre le plafond et les murs de mon couloir. Je n’ai jamais fait de peinture, ou alors à minima, j’avais déjà peint des radiateurs, des portes, mais jamais une pièce entière et surtout jamais un plafond.
J’avoue que c’est une idée qui me trottait dans la tête depuis un moment. Cette pièce a des murs de papier peint blanc, et au fil du temps, le papier a évidemment tendance à noircir, encore plus avec l’utilisation de notre poêle à bois. Lorsque nous l’avions posé, nous avions prévu de le repeindre régulièrement. Ce que nous avons fait, sauf ces 3 dernières années.
Je me suis dit que je pouvais le faire toute seule, que j’allais tenter. Le couloir étant en deux parties, j’ai pris la plus petite partie en test. Ce samedi, les garçons partaient sur la journée faire un rallye moto. C’était le moment ou jamais !!!
Je n’ai rien dit, j’ai tout préparé, acheté de la peinture, du scotch de protection pour les plinthes, et go !
Concrètement, j’ai mis presque 5 heures pour tout faire : protéger les plinthes et les encadrés de portes, dégager les angles (avec le souvenir de Valérie Damidot 😉), peindre le plafond et les murs, puis nettoyer les coulures et les rouleaux à la fin. C’est le plafond qui m’a posée le plus de difficultés : je suis petite, j’étais sur un escabeau, les bras en l’air et j’avoue, j’ai bien galéré !
Je voulais que ce soit bien fait, je me suis vraiment appliquée.
Le plus drôle, c’est que les garçons ne se sont rendus compte de rien : le soir, j’avais remis les cadres et la déco en place. La peinture étant sans odeur, et j’avais laissé aérer toute la journée, ils n’ont rien remarqué !
Et le samedi soir, comme si de rien n'était, je les ai accompagnés au repas des motards, nous avons mangé du cochon rôti à la broche, autour d'un feu de camp, dans une super bonne ambiance. Et j'ai fait "sam" pour le retour ;-)
Le dimanche, j’étais pleine de courbatures, mes épaules et mes bras étaient douloureux, mais j’étais tellement contente du résultat ! C’est blanc immaculé, c’est trop beau !
A suivre, bientôt : l’autre partie de mon couloir. Elle est deux fois plus grande, ça sera un peu plus compliqué pour moi, mais je sais maintenant que j’en suis capable. Je suis fière d’avoir dépassé mes limites physiques et surtout d’avoir réussi à relever ce défi.