Mercredi(thérapie)
Je ne sais pas vous, mais cette rentrée m’a épuisée ! J’avais repris le travail depuis 3 semaines et j’étais en pleine forme, j’ai perdu le bénéfice de mes vacances en une journée de rentrée scolaire !!!
Voilà, c’est fait… Adrien est rentré en CM2 et pas de surprise, il n’y a qu’une seule classe, il a donc retrouvé ses copains et ça s’est très bien passé.
De son côté, Candice est rentrée en troisième et là… ça a été un peu plus compliqué. En quatrième, leurs profs leur avaient promis qu’ils essaieraient de garder les mêmes compositions de classes cette rentrée (ne jamais promettre quand on n’est pas sûr de tenir sa promesse !). Et évidemment, ça n’a pas été le cas du tout. Toutes les classes ont été soigneusement mélangées et disséquées. Résultat : les troisièmes étaient tous dépités ! Et cerise sur la gâteau de cette journée, Candice n’est plus dans la classe de sa meilleure amie. C’est idiot, mais voilà : depuis son entrée à la maternelle, ses 3 ans, elle était dans la même classe que celle qui est devenue sa meilleure amie. 10 ans donc ! On savait que ça ne serait pas éternel, tous les ans, on leur disait qu’elles avaient de la chance, mais qu’un jour, elles seraient séparées… On espérait que pour la dernière année de collège, elles seraient encore ensemble. Et non… On avait beau les avoir préparées en amont, le choc a été rude.
Même nous, en tant que parents, nous sommes déboussolés. C’est tellement rassurant d’avoir une amie pour faire ses devoirs, s’entraider, s’encourager. Rassurant d’avoir toujours un parent pour dépanner l’autre si besoin. Bref, il va falloir un petit temps d’adaptation à nos deux ados pour qu’elles avalent la pilule (et aux parents aussi).
Du coup, ce mercredi, j’ai essayé d’adoucir l’atmosphère. Nous avons beaucoup parlé, j’ai rassuré, consolé, réconforté. J’ai fait un gâteau au chocolat (oui, ici, le gâteau au chocolat est reconnu pour ses vertus thérapeutiques ;-) et l’après-midi, nous avons profité du soleil pour faire une balade, cueillir quelques fleurs et nous sentir bien à la maison.
Une douce parenthèse dans ce monde de brutes.
Allez, maintenant, on va avancer !